Le journaliste américain d’origine indienne Suketu Mehta, né à Bombay et revenu vivre à Mumbai, s’insinue dans les failles de la « ville du NON » (Bombay Maximum City, Buchet-Chastel, 2006). Frappé dans le quotidien par l’impossibilité érigée en système, il s’appuie sur les petites stratégies que lui conseillent ses proches, perdant ses illusions, gagnant une écriture, et passe outre.
Il faudrait s’interroger inlassablement sur les « non » de la ville.
Il faudrait s’interroger inlassablement sur les « non » de la ville.
Un cran au-delà dans le chaos, le poète Frankétienne ne se demande pas pourquoi la « ville est en panne » (Port-au-Prince), mais « s’envertige » de la voir debout et si vivante entre « la boue et l’or » ("Je m'envertige" in Anthologie secrète, Mémoire d'Encrier).
Il faudrait questionner toujours plus les polarités et les lumières si contradictoires de la ville.